Anticiper et s’organiser, le point commun de l’entrepreneuriat et la parentalité Devenir parent est une aventure extraordinaire. Elle bouleverse notre quotidien, notre vie, y compris professionnelle, bouscule nos certitudes. On devient parent, il faut donc prendre le temps de s’habituer à cette nouvelle période et à cet enfant qui a surgi dans notre vie. Pour parvenir à jongler avec sérénité, établir une routine s’avère non seulement efficace, mais aussi rassurant. Vous avez décidé de devenir entrepreneur, vous intégrez donc l’idée que vous allez vous transformer en couteau suisse. Pour que cela se passe le mieux possible, la première clé est d’anticiper au maximum. Dans le même temps imparti d’une journée, vous devrez non seulement faire les tâches habituelles de votre vie quotidienne, de votre activité professionnelle, mais vous devrez aussi vous adapter au rythme de votre enfant. Qui soit dit en passant, n’est absolument pas le vôtre ! Le premier avantage, c’est que vous serez obligé d’être efficace et organisé. Sinon le risque c’est d’être totalement débordé. Alors que vous gériez votre vie comme vous l’entendiez, devenir parent vous force à prioriser et à considérer le temps autrement. Avant vous pouviez ne pas compte vos heures, maintenant il va falloir prendre en compte un autre temps, celui de la famille. Et pour cela, quelques astuces peuvent vous y aider :
Les outils collaboratifs permettent de gérer des équipes à distance.
Les rituels familiaux quotidiens sont une aide précieuse.
Certaines applications comme les traqueurs de temps optimisent votre productivité.
Le plan de communication ou la stratégie éditoriale permettent de prévoir les sujets importants.
Le rétroplanning vous permet de visualiser les différentes actions à mener.
Déléguez pour gagner du temps et entourez-vous de personnes de confiance. Un système bien rodé vous permettra de concilier entrepreneuriat et parentalité, d’éviter les mauvaises surprises et de vous dégager du temps pour ce qui est important pour vous et vos enfants. D’autant que vous avez la liberté de vous organiser comme vous l’entendez !
Savoir dire non, une marque de respect La seconde étape est de savoir dire non. C’est quelque chose que l’on oublie en grandissant puis e devant adulte, spécifiquement dans l’univers professionnel. Dire non est souvent compris comme un signe de rejet. C’est tout le contraire. Savoir dire non, c’est s’affirmer et se respecter. Quand on est indépendant, c’est un moment difficile, surtout si l’on démarre son activité. On prend le risque de perdre un client, une mission, un revenu. Voyons les choses autrement. Comment pouvez-vous faire du bon travail, être satisfait de vous-même et être recommandé si vous êtes tout le temps sous l’eau ? Souvenez-vous de votre élan premier et ne devenez pas esclave de votre activité. Le plus souvent, si vous avec décidé de monter votre boîte, c’est bien pour retrouver une liberté perdue ou un équilibre vie pro/vie perso qui n’existe plus. Prenez du recul et demandez-vous si la mission que l’on souhaite vous confiez vous le temps que vous allez y passer. Prenez exemple sur votre progéniture. Elle dit non à tout bout de champ, sans aucune considération pour votre état d’esprit. Elle s’affirme et ne craint pas de ne plus être aimée. Je les soupçonne même d’éprouver une certaine délectation à prononcer ce mot ! Bref, dire non, c’est se respecter, respecter son rythme. Votre temps est précieux, tout autant que celui des clients et des prospects. Cela vous obligera à tarifer vos prestations ou vos produits au juste prix. Finis les missions mal cadrées, un temps mal dépensé. Votre visibilité financière doit être votre point de mire. Vous devez viser la qualité. La fidélité de vos clients en sera la conséquence.
Être réaliste et se fixer des objectifs Cette troisième étape est souvent oubliée, mais elle est fondamentale. Paris ne s’est pas fait en jour, ce ne sera pas le cas de votre entreprise non plus. Les choses prennent du temps. Tout comme la parentalité, vous devrez être patient et agile. Les sentiments dans les deux cas sont similaires. Vous éprouverez de l’inquiétude bien sûr, mais aussi de l’exaltation, du plaisir. Être parent et entrepreneur, c’est être aventurier de la vie. Pour cela, ne voyez pas trop grand et adaptez-vous en permanence. Vous découvrirez des facettes de votre personnalité qui vous sont inconnues, à condition de pouvoir faire les choses pas à pas. On ne naît pas parent, de la même manière qu’on ne naît pas chef d’entreprise. On le devient. Si la tâche ou la mission vous paraît trop ardue, découpez-la en petits morceaux, elle sera bien plus facile à terminer et plus gratifiante au final. Dans les deux cas, vous entamez un marathon. Donc rien ne sert de courir un sprint. Visez la durée, l’amélioration des processus en continu et soyez à l’écoute, de vous-même, de vos enfants, de vos clients. Vous verrez alors qu’il est tout à fait possible de concilier entrepreneuriat et parentalité.
S’entourer et déléguer, conseil indispensable pour concilier l’entrepreneuriat et la parentalité Navrée de vous le dire, mais vous n’êtes ni omniscient, ni omnipotent. C’est un fait ! Alors même si en tant que freelance, vous serez obligé de faire beaucoup dans un premier temps, vous allez devoir apprendre à déléguer, ce qui signifie vous entourer de personne de confiance. Impossible de prendre un appel téléphonique ou une visio décisive avec votre bébé qui hurle à cause de sa poussée dentaire ! En prenant une baby-sitter pour les rendez-vous importants, vous vous dégagez de la charge mentale. De la même manière, votre enfant participe à une compétition ou un spectacle qui lui tient à cœur, l’un de vos collaborateurs pourra tout à fait se charger de la présentation du dossier à votre place si vous l’avez impliqué dans le processus. Votre ambition se module et s’adapte. Aujourd’hui, de nombreuses possibilités s’offrent à nous. Le travail à distance n’est plus un frein, tout est une question d’organisation et d’orientation des priorités.
Lâcher-prise et profiter : condition nécessaire pour concilier entrepreneuriat et parentalité Ce conseil découle du précédent. Vous ne pourrez jamais tout contrôler en permanence, sinon c’est le burn-out assuré. Les mauvaises nuits, les petits bobos, les gros dossiers, la gestion du quotidien, la trésorerie d’entreprise, les rendez-vous clients difficiles, toutes ces choses qui vous prennent littéralement la tête et que l’on appelle la charge mentale. Il faut savoir déconnecter. C’est votre santé qui est en jeu et si vous tombez malade, les conséquences seront bien plus importantes pour tout le monde que ce que vous imaginez. Soyez bien dans votre tête et dans votre corps et pour cela :
Fixez-vous des horaires de travail.
Prenez un bureau en coworking si vous travaillez de chez vous.
Rencontrer des gens en vrai.
Lisez un livre plutôt que la tablette.
Faites de vrais repas dans le calme.
Faites du sport pour évacuer les tensions.
Sortez de chez vous pour vous aérer. Une bonne alimentation, un sommeil de qualité et des rencontres physiques sont indispensables pour un bon équilibre entre la vie personnelle et la vie professionnelle. L’objectif est de s’épanouir, pas de s’épuiser. Videz vous la tête, extériorisez le trop-plein, recentrez-vous. En faisant cela, vous redonnez à votre énergie la place qui lui est due, vous acceptez vos limites. En un mot, vous êtes plus efficace.